ATTENTION! Changement de programme: la table ronde, initialement prévue le 16, aura lieu le 23 avril.
La table ronde qui aura lieu le mercredi 23 avril reviendra sur l'un des épisodes fondateurs de la musique de la seconde moitié du XXe siècle: les cours d'été de Darmstadt.
Cet événement annuel a réuni, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des compositeurs venus du monde entier confronter leurs conceptions musicales et leurs oeuvres lors de débats parfois très animés. On peut considérer ces rencontres comme un laboratoire très localisé où se sont développées des esthétiques (notamment sérielle) et des formes sonores d'engagement politique dont hériteront aussi bien les compositeurs actuels de «musique contemporaine» que les musiciens «pops» et «électros» les plus avides d'avant-gardisme.
Un texte de Nicolas Donin, publié en 2005, fait le point sur ces «Ferienkurse» devenus mythiques, et s'interroge sur la façon dont on pourrait en faire l'histoire rigoureuse. Ce faisant, il ouvre des pistes de réflexion sur les modes et les réseaux de circulation de certaines formes musicales (sérialisme) à l'échelle mondiale. C'est donc une excellente introduction à notre table ronde.
Téléchargement donin_darmstadt_du_mythe_au_chantier_2005.pdf
Enregistrement audio de la conférence:
Téléchargement conference_darmstadt.MP3
Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici une petite sélection de certaines des expérimentations qui se faisaient dans le domaine de la musique dans les années 1950 et 1960. Les extraits suivants ont été choisis pour leur actualité sonore (naissance de la musique électonique), leur étrangeté ou leur dimension didactique.
A. Studio of Musical Phonology (1955):
1
2
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B. Exposition universelle de 1958: poème visuel et sonore du pavillon Philipps (Varèse, Le Corbusier, Xenakis)
C. «Qu'est-ce qu'un son? Et pourquoi les musiciens doivent-ils désormais créer les leurs?», par Karlheinz Stockhausen
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